C’est l’un des rendez-vous récurrents et importants du club VTT Lub Pertuis qui s’est déroulé cette année du 24 au 26 septembre, en prélude à la VTT Vignes. Important car il permet de se retrouver sur un temps plus long que lors de nos sorties VTT hebdomadaires, et plus en tenue « civile » qu’en tunique de rider. Ça n’a l’air de rien, mais quand on est nouveau dans le club, on peut avoir des surprises quand on découvre les bobines de certains compagnons de sortie, sans les casques ni les lunettes ! Plus long, donc avec des discussions plus variées, permettant de mieux se connaitre et s’apprécier, de partager des moments de vie en toute convivialité !
Rédacteur / GO: Pierrot / Philip
La genèse
Le week-end était initialement prévu non loin de notre camp de base, dans le domaine des terres noires de Digne. Les parcours, le logement, la restauration, tout était prêt. Malheureusement, au cœur de l’été, à quelques semaines de l’évènement, nous apprenions que cette organisation devait être reportée (sans doute à l’année prochaine)…
Bruno se dit que ce serait peut-être l’occasion, la douzaine de membres ayant déjà réservé cette date, de remettre au gout du jour son idée de franchir la frontière pour aller se confronter au domaine italien de Finale Ligure, qu’il avait eu l’occasion de pratiquer il y a quelques années. Finale Ligure, c’est un peu la Mecque de l’enduro, où a eu lieu la semaine précédant notre venue la dernière manche de l’Enduro World Series (EWS) ! Changement de profil, donc, puisque nous passerions de parcours de cross-country (comme à Boulouris l’an dernier) à des descentes typées Enduro. C’est aussi ça qui fait l’intérêt du club : sortir de sa zone de confort, tout en étant rassuré par l’encadrement d’un groupe. Xavier lui vint alors en aide pour étudier la faisabilité du projet, et sonder les autres participants.
Bruno connaissait déjà un organisme local: Finale Ligure Freeride. Celui-ci propose un guide, des navettes permettant de relier le bas des descentes au haut des suivantes toute la journée, et le resto du midi ! Xavier se renseigna auprès d’eux : ils ont une navette dispo pour notre week-end, alors banco ! Le planning est fixé pour partir du vendredi au dimanche, afin d’avoir la journée du samedi complète sur place. Sept membres, parmi ceux qui s’étaient inscrits pour le week-end initial, sont ok pour tenter l’aventure : cela correspond à la capacité d’une navette. A charge pour chacun de dégoter le matériel de sécurité indispensable pour ce genre de pratique (casque intégral, dorsale / plastron, genouillères), et de préparer sa monture au défi qui l’attend ! L’équipe club sera composée de Bruno et Xavier, bien sûr, mais aussi Alain, Didier, Loïc, Thibault et moi-même.
Côté transport, le van de Xavier et le pick-up de Bruno nous permettent de caser les bikes, les sacs, le matos et nous-mêmes, une bonne optimisation des frais de trajet !
Côté logement, le gite « Bike & Relax » trouvé par Xavier convient parfaitement à nos souhaits : 8 couchages, grande terrasse avec barbecue, splendide vue sur le domaine et, au-delà, sur la mer ! Juste au-dessus de Finale Ligure, à peine à 2km du départ prévu des navettes.
Vendredi 24 septembre
Rendez-vous à 14h devant le gymnase Verdun, le soleil est de la partie, les sourires sont sur tous les visages, l’impatience est dans les têtes, macérant depuis quelques temps maintenant. Bruno est à l’heure avec Guillaume, qui n’est pas du club mais a pu avoir une place à la dernière minute ! Xavier arrive peu de temps après. Le chargement commence : 5 vélos dans le van, et 3 dans la benne du pick-up. Restent à caser les nombreux sacs, avant l’heure prévue pour le départ, fixé à 14h30. Didier demande si quelqu’un a pris un jeu de cartes, je récupère les deux que j’ai dans ma voiture, ça pourra servir. Et nous voilà partis pile à l’heure, pour 4h de trajet.
La météo annoncée est nuageuse le samedi, et pluvieuse le dimanche. Si elle n’est pas top pour les photos, elle nous permettra de passer la journée de ride sans souffrir de la chaleur, ce qui sera sacrément appréciable, harnachés que nous serons dans nos équipements ! Au final, on aura eu quelques gouttes de pluie, mais aussi des éclaircies, juste parfait pour que le terrain ait un bon grip.
Arrivés en fin de journée, nous récupérons les clés du gite à Finale, puis remontons par quelques lacets vers Gorra. Une fois l’étroit village passé, après quelques hectomètres, descente abrupte pour nous retrouver au gite. Sitôt les chambres assignées et les valises et vélos déchargés, les premières cacahouètes et rondelles de saucisson sont posées sur la table basse de la terrasse, ainsi que les bières conservées au frais pendant le transport dans la glacière de Loïc (on ne pouvait décemment pas attendre que le frigo local fasse son œuvre 😁🍺). Les préparatifs du diner se mettent en place : allumage du barbecue par Loïc et Thibault (de belles saucisses sont au programme) et épluchage des légumes frais (achetés le matin même au marché de Pertuis par Didier et Xavier, qui se sont chargé des courses 👍) pour la ratatouille. Ce soir, le repas sera sérieux, et équilibré !
On s’installe sur l’impressionnante table en bois placée sur le côté de la terrasse, et composée de 2 morceaux façonnés dans des troncs de belle taille. Elle propose suffisamment de place pour chacun. Le repas se déroule dans une sacrée bonne ambiance ! On se découvre un peu plus les uns les autres, on se remémore les expériences VTT passées, on se charrie, bref, « on n’est pas les plus malheureux« . On en profite aussi pour gouter la nouvelle production de bières de Pierre, notre président, qu’il peaufine pour l’ouverture prochaine de sa brasserie. Prometteur !
Les bikes, alignés sur la rambarde du belvédère au bout de la terrasse, préfèrent sans doute admirer le décor, plutôt que de nous écouter… Peut-être aussi se préparent-ils déjà à affronter la furie du lendemain. Sans doute aussi pas rassurés de nous voir nous coucher pas de très bonne heure, au vu de l’alarme mise en place sur nos réveils : 6h30… Ils sont prêts à encaisser, mais ils vont quand même avoir besoin qu’on ne fasse pas n’importe quoi côté pilotage 😜. Ils ont un espoir quand Alain annonce soudainement, peu avant 23h et à la surprise générale, qu’il va se coucher ! Pour Alain, l’enduro, c’est du sérieux. Mais la bouteille de Génépi maison que Loïc va chercher dans le frigo aura raison de cet excès de zèle… Certains le connaissent bien, le Génépi de Loïc : ils ont eu l’occasion de le gouter, en plus petite dose, lors de sorties hivernales notamment, bien efficace pour se réchauffer, mais surtout excellent 👍. Les discussions sur le VTT laissent peu à peu place à d’autres sur des sujets plus personnels, allant de la passion pour le fromage de chèvre, à la poésie (mais en prose, on n’ira pas jusqu’à faire des vers), les massages tantriques etc… Nous irons donc nous coucher un plus tard que ce qu’Alain avait envisagé !
Samedi 25 septembre
Le réveil est (donc) quelque peu difficile, mais le calme ambiant au petit dej’ semble venir autant de la courte nuit que de la réflexion sur ce qui nous attend aujourd’hui. Certains ont sans doute plus de certitudes, pour ma part c’est un peu l’inconnu. J’ai bien fait de la descente VTT en station il y a quelques années, mais je me demande ce qu’il en reste, et je crains les parcours avec trop de caillasses. Bien sûr, le but des sorties club est de s’adapter au niveau de chacun, mais il est toujours gênant d’être à la ramasse, à faire attendre les autres…
On charge de nouveau les vélos dans les véhicules, et direction Finale Ligue Freeride, où on arrive pile à l’heure prévue (soit un quart d’heure avant le départ). Trois navettes identiques attendent les différents groupes, dont le nôtre. Finalement Thibault et moi montons dans un pick-up (tout confort 😎 ) avec nos deux vélos dans la benne, pendant que les 6 autres embarquent, avec le guide, dans une des navettes, au confort plus rudimentaire ! Leurs bikes sont alignés dans la remorque, par taille (27.5 pouces M puis L, 29 pouces M puis L…) et garderont cet ordre toute la journée. Une remorque à toute épreuve, où les vélos sont dans la largeur, roues avant tournées et maintenues, comme les roues arrière, par des étriers métalliques. Et il faudra bien ça, dans les chemins forestiers avec pas mal d’ornières. Du pick-up, on voit avec Thibault cette remorque balloter, rebondir d’une roue sur l’autre, et les bikes ne bronchent pas. Bruno est rassuré pour son Santa Cruz 😁 !
Une heure de route pour accéder, par temps gris et dans le brouillard, au cœur de la forêt, à l’approche de la première spéciale. Bruno sort un peu pâle du « shuttle », il n’a que peu apprécié d’être trimbalé à l’étroit dans les routes de montagne et les chemins forestiers. Il fera les remontées de l’après-midi dans notre pick-up, dont il appréciera bien plus le confort ! Une des autres navettes est également là, ils doivent faire le même tour, mais nous ne les reverrons plus par la suite, il faut dire qu’on va perdre un peu de temps dans la première spéciale…
Lorsque je récupère mon AM100S (oui, je sais, un RockRider, un peu cheap, je n’en verrai pas d’autre dans le coin ce week-end…), je fais les premiers tours de roue. Et là premier désagrément : les freins couinent. J’avais vérifié dans la semaine que tout était ok… Je me vois mal passer la journée avec ce bruit dans les oreilles (car je vais freiner un peu, ça semble écrit ! ). Mais je perçois que d’autres bikes ont le même symptôme… Il s’avèrera que ça venait juste de l’humidité ambiante, et je ne les entendrai plus de la journée, qui sera pourtant exigeante pour les plaquettes. N’est-ce pas Didier 😉 ?
On part sur le côté d’une grande grille qui barre le chemin, par un passage étroit dans les rochers où Thibault fait la première chute du jour, au ralenti, à 10m des navettes ! Rien de grave, mais ça met dans le bain ! L’ordre de la file indienne variera quelque peu, mais les cadors (le couple de Santa Cruz, le Commencal Meta -semi-rigide SVP !- , le Giant Reign advanced 0, le Spécialized Comp 29 Enduro) essayeront de suivre le guide pendant que le Lapierre Zesty 2018, le Sunn Kern AM29 et mon RR AM100S iront à leur rythme, un peu plus dans le flow. Je me sens plus à l’aise en dernière position, pour ne pas avoir à m’inquiéter de ce qui peut venir derrière… Ça se voit sur la vidéo, d’ailleurs, quand Xavier me filme, ça me met la pression et je dois déclipser les pédales à deux moments 😅. Finalement les écarts ne seront pas significatifs tout au long de la journée, et permettront aux premiers de récupérer de leurs relances appuyées derrière Philip, le temps que nous les rejoignions.
Après quelques centaines de mètres de montée sur le chemin, une trace de single sur la gauche nous invite à la première descente. Deuxième alerte pour moi : avec les premiers efforts de montée, habillé comme un golgoth (gilet avec dorsale, plastron + protection des épaules et des coudes, genouillères), la respiration s’est accélérée, et après quelques minutes d’arrêt (afin que le guide nous présente les premières difficultés), la buée s’invite sur mes lunettes de vue, emprisonnée dans le casque intégral. Ce qui fait que quand je me lance, entre la pluie fine et la condensation, je ne vois quasiment rien. Les autres sont vite partis devant, et j’ai du mal à les suivre, prenant mille précautions pour ne pas me vautrer d’entrée. Je me dis que si je dois galérer comme ça toute la journée, ça ne va pas être une partie de plaisir… Heureusement, la vitesse augmentant, elle ventile mon casque et la buée disparait peu à peu ! Je retrouve les autres quelques temps après, le guide ayant fait une première pause, une fois ressorti de la forêt. Nous sommes dans une petite clairière où nous ne ressentons plus le crachin, et désormais hors du brouillard. Je me dis qu’il faudra penser, à chaque arrêt, à retirer mes lunettes, pour ne les renfiler qu’une fois repartis. Ça me clarifiera la vision au début des singles (condition vitale ici !), et je ne serai plus gêné de la journée.
La première partie de cette première spéciale de «Pianfieno » est bien adaptée à notre condition: on commence à se familiariser au terrain du « Middle Earth Tour« , le parcours le plus accessible de Finale Ligure Freeride (qui en propose deux autres de niveau plus élevé, dont le must : le « Finale Classic Tour« ). Pour notre première expérience ici (seuls Bruno et Guillaume y étaient déjà venus), nous découvrons un revêtement typé forêt fait de terre, de racines, de rochers, de quelques sauts aménagés, mais la majeure partie du tracé est naturelle : ce n’est pas un bike park. L’accroche est bonne et la trace souvent propre (il faut dire que le trafic sur ces singles doit être assez élevé, bien que nous n’ayions pas rencontré beaucoup de monde pendant cette journée), à part sur un nouveau single, tout juste tracé, où la terre n’est pas encore tassée, et sur un passage sur un tapis de feuilles humides, qui masquent aussi les aspérités en-dessous. Pour le reste, c’était carrément bien agencé pour passer, si on n’hésite pas à engager, et avec une attention est au maximum. Ce fut le cas pour tout le groupe, puisqu’un seul incident émaillera notre parcours, j’y reviendrai un peu plus loin…
Sur la deuxième partie de la spéciale, Loïc rencontre des difficultés à maîtriser sa roue avant, puis se rend compte d’un coup que son pneu vient de se vider ! Didier lui vient en aide pour rechercher la fuite, pendant que j’attends un peu au-dessus, pour prévenir au cas où quelqu’un arriverait. En effet la visibilité n’est pas top dans cette zone : un virage serré en dévers surplombant l’endroit où Loïc s’est arrêté. La réparation se fera en deux temps : regonflage, test sur quelques lacets, pas de liquide préventif qui s’échappe, mais de nouveau ça se dégonfle… Donc nouvel arrêt et ajout d’une chambre à air pour maintenir la pression. Une vingtaine de minutes de perdues, mises à profit par Bruno qui, remarquant une gaine de câble abimée sur le vélo de notre guide, lui conseilla de le protéger pour ne pas qu’il cède, ce serait embêtant… Toujours pro, notre mécano de service 😉. Philip fit une réparation de fortune pour ne pas rencontrer de souci par la suite… Loïc et Didier nous rejoignent enfin. Nous nous relançons, et arrivons dans un champ dégagé traversé par deux traces parallèles : il fallait choisir celle de gauche, l’autre étant plus gênante car se terminant en ornière, mais nous sommes plusieurs à prendre celle de droite… Mais ça passe aussi par là. Ça rappelle les descentes sur une piste de ski l’été. Nous arrivons ensuite rapidement à la fin de cette première descente où, malgré le pépin mécanique, tout le monde a la banane ! On s’est régalé, on est bien chauds, maintenant : le tracé est joueur, roulant, technique et physique, on en rêvait, on y était !
Malgré le retard pris dans cette première descente, et une petite erreur d’aiguillage du pilote de notre pick-up sur une liaison 😊, nous en enchaînerons trois autres (« Super canaletta« , « Ca do campo« , « Parpage da terre bianche« ) avant le ravitaillement du midi. Sur l’une d’elle, nous rencontrerons le seul accroc à notre kif total : Thibault assura mal une réception sur un petit saut, dans un single étroit. A terre, recroquevillé, souffle coupé, l’atterrissage fut rude. Loïc, qui filmait juste derrière lui, et Didier qui suivait, se sont fait du souci en le voyant à terre. Le reste du groupe, lancé devant, dont moi pour une fois (!), n’entendit pas le coup de sifflet de Didier : attendant au croisement d’un chemin en contrebas, nous discutons mais ne comprenons pas pourquoi les trois ont du retard. Finalement, plus de peur que de mal, Thibault se releva et reprit la descente piano piano, ressentant une douleur au niveau des côtes. Elle s’atténuera peu à peu et, bien que toujours là, ne l’empêcha pas d’aller au bout de la journée sans trop de gêne!
Après les quatre premières spéciales, pleines de kifs, de checks, de sueur et de fatigue sur la fin (le manque de sommeil ne devant pas y être étranger…), nous arrivons au restaurant programmé par l’organisation, où une grande tablée nous attend (le groupe de 8 + Philip et les 2 chauffeurs). Les boissons sont déjà sur la table, et le patchwork d’entrées vient rapidement. Ça fait du bien de se décharger des protections, du gilet, du casque pour un bon moment de repos, à débriefer les émotions de la matinée. Les « pasta », excellentes, suivirent, ainsi que le fromage, le dessert et le café.
Ça requinque, on recharge bien les accus, pour les deux dernières descentes de la journée (en commençant par « La Dondella« ), où s’enchaineront de nouveau kifs, checks… La seconde, la plus célèbre: le « Roller Coaster » est un single unique, aux dires même du guide, qui a pourtant dû en voir d’autres ! Beaucoup d’enchainements de brèves descentes raides et de remontées en flow (si on a bien gardé la vitesse, sinon il faut pédaler, et c’est bien pentu !). L’apothéose même si, pour beaucoup, au vu de la fatigue accumulée tout au long de la journée, la prudence est de mise pour être sûr de finir en beauté, sans fausse note ! Un peu plus de monde sur cette dernière trace, qui propose un superbe spot de photo avec point de vue sur Finale et la mer !
On arrive au bout du sixième run, exténués mais ravis, au bord de la route de montagne qui passe par notre village de résidence pour rejoindre Finale Ligure. Checks, photos, bananes, tout y est pour savourer pleinement cette journée de feu. Pour finir, ce sera une descente sur bitume à fond les ballons (les quelques voitures rencontrées resteront derrière), afin d’évacuer le peu d’adrénaline qu’il nous reste. Un arrêt au bar, histoire de récupérer autour d’une bonne bière fraiche en compagnie de Philip, qui nous aura super bien guidés. Il aura bien pris soin, tout au long de la journée, de nous présenter les difficultés et la manière de les aborder à chaque étape, en anglais s’il vous plait (il vient de Suisse). A charge pour les anglophones du groupe de traduire aux autres 😊. Tellement cool et sympa, souriant, et quelle fluidité dans le pilotage sur les singles, qu’il côtoie à l’envi pendant ses semaines de vacances en Italie, lui qui travaille le reste de l’année en Suisse. Ça pourrait faire des envieux, ce mode de vie, au vu du terrain de jeu de Finale Ligure ! Il nous assure que nous sommes prêts pour le niveau 2, maintenant que le 1 est validé 💪 🥉 !
Chargement des bikes, remontée au gite, bonne douche, re-barbecue du maître Loïc, avec superbes côtes de bœuf, discussions sans fin à « refaire le match » de la journée, à répéter à quel point c’était top, à -aussi, quand même- dévier sur d’autres sujet entre potes, quelle ambiance d’équipe !
Dimanche 26 septembre
Eh ben, bien sûr se lever, déjeuner, toilette, rangement du gite, chargement des véhicules, heureusement sans la pluie annoncée par la météo, « quelques » tours de Finale pour rendre les clés (merci Bruno 😉), quelques courses au supermarché (notamment l’alcool à 90° essentiel à la confection du Génépi 😉) et direction la casa ! Alain nous fait profiter de sa playlist dans le van au retour (plutôt rock ! par rapport à l’aller), puis fit place à une phase plus ‘calme’, chacun sentant la sieste lui faire du pied… Retour sur un Pertuis ensoleillé en début d’après-midi, après le déluge du matin que nous avons aussi subi lors de notre arrêt du midi sous les trombes d’eau dans le Var ! Dernière occasion de trinquer avant de retrouver nos familles respectives.
Je remets les jeux de carte dans ma boite à gants, ils n’auront pas eu l’occasion d’être sortis de leurs étuis 😉…
Notre aventure commune et nos péripéties reviendront sans aucun doute régulièrement dans nos bavardages de riders désormais ! En souvenir, le reste des photos prises par les uns et les autres, ainsi que la vidéo que Xavier a pris soin de monter pour immortaliser nos… descentes de folie, grâce à la captation que Loïc et lui ont faite tout au long de la journée, encore merci à eux, mais aussi à toute la team de furieux !
L’album photo
La vidéo
Les chiffres du week-end
- 27km de pédalage / 6 spéciales / 270m D+/ 2700m d-
- 1 chute et 1 crevaison
- 1 pneu « finisher » mais à la retraite à la fin de la journée (ouf ! chance du débutant 😊)
- 2 paires de plaquettes de freins « finisher » mais à la retraite aussi, car bien râleuses
- 4kg de saucisses/merguez + 3kg de côtes de boeuf
- 16 litres de bière, quelques bouteilles de vins, et 1 litre de Génépi
- 1 9/10 et 1 10/10 (au moins !)
- 2 yeux bleus
- 1 Ferrari en tête à queue sur l’autoroute du retour
- 1 « voyage d’affaires » à Turin
- 1 chasse au trésor pour retrouver 2 chargeurs qui s’étaient « envolés » 🙄😂
- 1 retour envisagé sur Finale pour 2 jours de spéciales l’année prochaine 👌😜
- Bref, 1 kiffance générale 💥🥉🍾🥂